Pour cette 57e assemblée générale de la FNHPA, qui s’est tenue à Antibes, Jean-Baptiste Lemoyne, ancien secrétaire d’État en charge du Tourisme, n’avait pas fait le déplacement cette année. Mais le président de la FNHPA, Nicolas Dayot, a su maintenir le cap et donner le ton.
L’occasion, pour lui, de rappeler les grandes orientations fixées depuis plusieurs années. En ce mois d’octobre 2025, l’assemblée a d’abord salué la nomination d’un nouveau délégué général : Christophe Lelièvre, vice-président de la GG et Krause.

Nicolas Dayot, en réélu président de la FNHPA, a fait passer plusieurs messages, en pointant notamment deux enjeux majeurs pour la profession.

« Sauvegarder les capacités d’accueil qui continuent de s’éroder », a-t-il souligné, avant d’ajouter :
« Il faut stopper le dénigrement, il est possible de rouvrir les établissements fermés de manière durable, et de redonner vie à certains sites. »

Le président de la FNHPA a précisé qu’un établissement qui n’a pas accueilli de public depuis 25 ans puisse rouvrir sans aucune transmission de permis historique sous certaines conditions, ce qui pourrait favoriser la réouverture de campings quand la situation le permet.
Environ 10 % du parc a déjà été fermé depuis plus de dix ans.

« Conserver le rapport qualité / prix de la filière », c’est notre force, a-t-il ajouté. C’est pourquoi on se bat à la tête de la Confédération pour défendre les 2 200 campings français, et porter des stratégies touristiques de réduction de la fréquentation.