Le camping pilier du tourisme en 2025
Face à une conjoncture économique incertaine, le camping s’impose plus que jamais comme une réponse concrète aux attentes des vacanciers. Porté par une fréquentation européenne dynamique, ce mode d’hébergement reste en tête des solutions touristiques en France.
Après une saison estivale 2024 marquée par des hauts et des bas, le secteur du camping entrevoit 2025 avec optimisme. En dépit de la baisse du pouvoir d’achat, les Français – et leurs voisins européens – continuent de privilégier ce modèle d’hébergement, synonyme de liberté, de lien social et de vacances à coût maîtrisé. Des résultats ont été partagé récemment par la Fédération Nationale de l’Hôtellerie de Plein Air lors d’une conférence de presse, à laquelle Le Monde du Plein Air était présent.
Une fréquentation en léger recul, mais une offre toujours attractive
Avec plus de 141 millions de nuitées enregistrées en 2024, les campings maintiennent leur position de logement touristique, malgré une baisse marginale de 0,35 % par rapport à l’année précédente. Si juillet et septembre ont été plus calmes, le mois d’août a permis de sauver la saison grâce à une forte affluence étrangère, notamment des Néerlandais, Allemands et Belges.
Le littoral reste très prisé, bien que certaines régions (Bretagne, Pays de la Loire) accusent un léger recul. En parallèle, les massifs montagneux (+5,3 %) et les territoires ruraux (+1 %) enregistrent des progressions notables, témoignant d’un attrait croissant pour un tourisme plus nature.
Le camping, réponse à la crise du pouvoir d’achat
Selon une étude IFOP pour la FNHPA, 79 % des Français considèrent que le camping permet aux foyers modestes de partir en vacances. En cette période d’inflation, 61 % des campeurs le choisissent avant tout pour son rapport qualité-prix. De plus en plus de vacanciers adaptent leurs habitudes : séjour plus court, départ hors saison ou choix d’emplacements nus.